Jean Luc Molet , secrétaire général de l'Afaam

Jean Luc Molet , secrétaire général de l'Afaam

MUSEO MOLET CORDOBA ARGENTINA

Blog de voyage en Argentine

 

recorrido

 Museo Usina Molet

UN HOMENAJE A NUESTROS PIONEROS 

Videos Varios


Energía Positiva – la emisión del programa que se dedicó al MUM.

Entrevistas a los directores del MUM realizadas por el programa de televisión “Energía Positiva” que se emite por Canal 10 de Córdoba.

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Mayo 2010 - Bamba, usina de utopías

Ponencia del Museo Usina Molet realizada en el V Congreso Internacional de Patrimonio Cultural organizado por el Centro Cultural Canadá Córdoba - Mayo de 2010.

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Agosto de 2010 - “Tiempo fotográfico” - Cablevisión - La Calera

Visita al MUM acompañados por la guía Marina.

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18 de Mayo de 2005 / 2010 - Quinto Aniversario del Museo Usina Molet

En el año de Bicentenario Argentino, el Museo Usina Molet cumplió 5 de existencia; en este Video hay un resumen de la actividad del MUM con prólogo a cargo de Iñaki explicando cómo era la vida sin electricidad en 1810.

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Sábado, Marzo 8 de 2008 - Viaje de prueba del Tren a las Sierras. Tramo La Calera a Santa María

El sábado 8/03/2008 se realizó el viaje de prueba del Tren de las Sierras en el tramo La Calera a Santa María. Córdoba, Argentina.

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20 de Septiembre de 2008 - La visión del programa "Mundo Inmobiliario" Canal 10 de Córdoba

El Museo Usina Molet desde la visión del programa de Canal 10 de Córdoba, "Mundo Inmobiliario". Programa el 20 de septiembre de 2008.

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Abril de 2008 - Molet en Otoño

Breve recorrida de los alrededores del Museo Usina Molet durante el mes de abril de 2008.

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Blog de voyage en Argentine

 

BILAN ARGENTINE

 

Notre coup de coeur

  • Le Nord Ouest Andin : De la province de Tucuman à la province de Jujuy (entre autres : Tafi del Valle, les vallees calchaquies, Iruya). Cette région montagneuse possède des paysages magnifiques mais aussi une authenticité, une culture et une identité fortes. Les villages reculés sont habités par des argentins d'origine indienne et l'on peut y visiter de nombreux vestiges de leurs ancêtres. 

Par ailleurs, si le tourisme y est développé, il est principalement argentin. Ce qui nous a permis de faire de chouettes rencontres, en plus des nombreux « gringos » en vadrouille que nous croisons.

 

 

Les autres lieux qui nous ont beaucoup plu 

  • Buenos Aires et notamment le quartier de San Telmo
  • La Péninsule Valdes pour ses rigolos pinguoins de Magellan (et aussi pour la rencontre de Gloria&Patricio) 
 
  • Le Parc Tierra del Fuego, ses beaux oiseaux, ses campings en pleine nature et la magnifique randonnée jusqu'au Cerro Guanaco

 

 

 

 

  • L'impressionnant glacier Perito Moreno
 

 

  • El Chalten d'où l'on peut faire de belles randonnées et notamment voir le Fitz Roy

 

 

  • Le parc Talampaya (province de la Rioja), ses grands canyons rouges et ses petroglyphes millénaires
 
 

 

 

Les lieux qui ne nous ont pas retenus :

  • Bariloche : la ville et ses récents chalets de montagne nous a paru très touristique et les paysages de lacs entourés de montagnes ressemblent par certains aspects aux Alpes. Nous n'y sommes pas restés.
  • Mendoza : même sentiment, une ville peu dépaysante. Le centre ville moderne et ses restaurants en terrasse ont des airs d'Europe, et des caves nous en avons plein en France.

 

Ce qu'on a moins aimé :

  • Le côté ultra touristique d'Ushuaia
  • Les heures de bus pour aller jusqu'à la Terre de Feu (même si elles ont permis à Virginie d'apprendre la grammaire espagnole!)
  • La visite du parc Vallee de la lune (province de San Juan), une visite guidée sans liberté

 

Ce qui nous reste à visiter :

  • Rosario, la petite Chicago d'Argentine (et aussi la ville de Nora et Ana)
  • Le Nord Est de l'Argentine (quasiment 1 pays en soit) et notamment les missions jésuites et les chutes d'Iguazu
  • Voir plus de petits villages du côté d'Iruya... Pour ça il faudrait y retourner pendant la saison sêche (en hiver, c'est-à-dire, en juin-juillet-août!)
  • Et tellement encore...

Bref, après avoir passé presque 2 mois en Argentine, il nous reste encore de nombreux lieux à découvrir. L'occasion d'un autre voyage dans quelques années ?

 

Clichés argentins

 

Le Football

Le football en Argentine est vraiment une religion, la preuve ? Il y a plus de terrains de foot que d'églises. Même les villages les plus reculés ou dans des zones montagneuses très accidentées ont leur(s) terrain(s) de foot.

 

 

 

Le Maté

C'est la véritable institution argentine. Il se consomme partout... dans le bus, dans la rue, en rando, sur un glacier, entre deux photos dans les parcs nationaux, dans les musées, au volant, au guichet... Partout. Ceci est d'autant plus surprenant que se faire un Mate n'est pas simple, il faut :

  • un thermos d'eau à 70°
  • une bombilla
  • un mate
  • de la Yerba Mate.
 

 

Le Mate est extrêmement social, il se boit généralement en extérieur et se partage, même avec de complets étrangers, à condition d'avoir un bon feeling.

Il y a 36000 rituels différents autour du Maté, celui que l'on nous a appris est le suivant :

  • Il y a un responsable Maté en charge de préparer le Maté et le remplir
  • Le responsable remplit le maté (qui est la coque du fruit Maté) de Yerba Maté, le remplit une première fois d'eau, puis vient y loger la bombilla (Sorte de paille).
  • Il boit le premier mate puis le re-remplit et le fait tourner.
  • Un fois que la personne a "vidé" le maté, il le re-remplit et le donne à la personne suivante.
  • Le mate tourne sans être posé sur la table.
  • Une fois et une fois seulement que quelqu'un a eu suffisament de fois le mate entre ses mains, il dit "gracias".

Il y a une petite superstition amusante autour du maté, d'autant plus amusante que l'on a la même avec le Champagne. A celui à qui on remplit le maté avec la dernière goute d'eau chaude du thermo on dit "Marié dans l'année". La véracité de cette affirmation n'est probablement pas beaucoup plus vraie avec le Maté qu'avec le Champagne;-)

 


La viande

La viande argentine est toujours issue de vaches de près, même pour la viande hachée. Du coup, elle est toujours bonne. On est étonnés de sentir le goût du boeuf dans les hamburgers, pour nous qui sommes habitués a y trouver plus de gras ou de soja que de boeuf (demandez à MacDo).
Si vous commandez un steak à une terrasse, ne soyez par étonner de vous voir servir la quantité recommandée par les médecins pour une semaine (Soit 500g).

 

 

 

La bière

Le bière la plus bue est sans aucun doute la Quilmes, elle se sert généralement par litre et il n'est pas rare d'en voir une devant chaque Argentin à table. Pour notre part, on doit avouer qu'elle se descend bien. Dans le Nord, la Norte la remplace. Et si vous voulez vous faire plaisir, la bière de luxe en Argentine est la... Stella Artois.

 

Les Empanadas

Un petit creux ou envie de manger pas cher, ne cherchez pas bien loin. Dans n'importe quel endroit d'Argentine (Rue, bus, restaurant...) vous trouverez quelqu'un prêt à vous vendre pour quelques pesos (de 0,5 à 3) des empanadas, au four ou frit, de boeuf coupé ou haché, de poulet, de légume... Bref ces petits beignets sont une véritable insitution en Argentine et on doit dire que l'on adore !
Il parait que la ville championne d'Argentine en préparation d'empanadas est Tucuman.

 
Empanadas
 
 
Tamales

 

 

Indigestion

S'il y a quelque chose que les Argentins ne digèrent pas, c'est bien la perte des îles Malouines (Las Malvinas). La rancoeur est forte et il est probable que ce soit une des raisons qui fasse que les Argentins apprennent peu l'anglais. Si l'échec de cette guerre date de 1982, on peut observer partout en Argentine, et particulièrement dans le Sud des hommages à ces îles perdues. "Fueron, son y seran argentinas" "Fûrent, sont et seront argentines". Et ceci même dans les villages où les gens n'ont certainement qu'une idée très floue de ce qu'est la mer.

 

 
 
 
 

 

 

La monnaie

Il y a en Argentine un gros problème de monnaie. Celle-ci est fondue pour en extraire le métal, plus cher que la valeur faciale de la pièce. Le problème est exacerbé par le fait que les transports en commun se payent en monnaie et que l'appoint est requis par les bornés distributeurs. Ceci se traduit de temps en temps par l'impossibilité de prendre des transports en commun, mais aussi par de gigantesques files d'attentes dans les banques ou dans les gares pour obtenir jusqu'à 5 pesos de ferraille (max !).

Cette pénurie nous a tellement marqué que nous avons développé des techniques de survie et teminé notre séjour en Argentine avec 1kg de monnaie.

 

Les toutoux

L'Argentine et probablement l'Amérique du Sud compte certainement plus de chiens que d'habitants, il y en a partout qu'ils aient un maître ou non. La majorité sont très gentils et certains nous ont suivi un bon bout de chemin. A partir de l'Argentine du Nord, il n'est pas rare de découvrir que sous la table du resto un chien dort là depuis le début du repas.

 

 

 

Par contre vu la quantité, il arrive de rencontrer des chiens agressifs et certains vraiment très agressifs. Ceci même malgrè une éducation assez stricte de la part des Argentins qui leur jettent des pierres ou du sable dès qu'ils grognent. Il y a là un article très complet sur la façon de réagir face a un méchant toutou.
En gros, il faut lui indiquer que l'on n'est pas hostile, car le plus souvent s'il réagit ainsi c'est qu'il a peur :

  • Lui parler calmement
  • Ne pas le regarder dans les yeux directement
  • Reculer calmement sans geste brusque (Ne pas lui tourner le dos)
  • S'il attaque il faut crier et rester debout.

 

La facture, une petite fracture au réglement

Tout commerce, c'est obligatoire doit afficher une pancarte visible "Ne partez pas sans votre facture". Si rare sont les commerces à ne pas respecter cette obligation d'afficher cette pancarte, plus rare encore sont ceux qui fournissent la dite facture.

 

 

 

Propina (Pourboire)

Il y a nombre de services que l'on vous impose alors que l'on en n'a pas forcement besoin ou que l'on ne veut pas. Ce peut être quelqu'un qui :

  • va vous ouvrir la porte de votre taxi (tout en vous laissant mettre les bagages dans le coffre),
  • va mettre vos provisions dans des sacs plastiques à la caisse du supermarché
  • va mettre vos sacs dans la soute de l'autobus

 

 

Iruya - San Isidro

 

Iruya - San Isidro - 2 jours - du 16 au 18 mars

Il y a des gens pour qui la pluie complique un peu la vie, pour d'autres ça la rend impossible.
Iruya est une ville à flanc de montagne (2800m d'altitude) uniquement accessible par une route de terre qui passe par un col à 4000m. La ville est séparée en deux par un fleuve franchissable à pied, chose impossible lorsqu'il pleut.

 

 

 


Iruya (Prononcer Iloutcha) est aussi le point de départ pour rejoindre un grand nombre d'autres "pueblito" uniquement accessibles à pied. Le plus proche San Isidro est un lieu très apprécié des touristes argentins.

Après avoir visité la très sympatique ville d'Iruya, nous entreprenons d'aller visiter San Isidro. Le sentier passe par le creux d'une vallée multicolore.

 

 

 

 

 


Le chemin compte plusieurs passages à guêts rendus difficiles et dangereux par la pluie qui tombe sur les montagnes environnantes. Parfois d'étroits et impressionnants sentiers de montagnes permettent d'éviter les guets.

 

 

 

Mais à 2 reprises les passages à guêts sont incontournables. Sur le point de faire demi-tour, coincés par le torrent, nous rencontrons un villageois qui nous propose de passer à dos de Cheval.

 

Après 4h30 de marche pour 2h30 données en saison sêche nous arrivons sous la pluie à San Isidro.

Le village est visiblement très touristique et compte beaucoup d'auberges, mais nous sommes presque les seuls. Tout semble prêt pour l'eletricité, les maisons sont aux normes, les refrigérateurs et congélateurs sont là, les poteaux électriques relient Iruya et San Isidro, mais le village s'éclaire encore à la bougie et les soirées ne sont pas encore occupées par la télévision (contrairement à tout le reste de l'Argentine ou la télé est allumée en permanence, dans les resto, les salons, les chambres...).

 

 

 



Pendant l'après midi, une pluie battante se met à tomber. A l'abri dans notre auberge, nous sympathisons avec 4 argentins, probablement les seuls autres touristes qui ont aussi réussi à aller jusqu'à San Isidro. Parmi les sujets de conversation, revient souvent la question de savoir s'il sera possible de rentrer le lendemain. 

L'auberge est tenue par Teresa, une indienne qui rit ou sourit en permanence, même quand elle nous raconte qu'en pleine saison il arrive que des groupes de 10 partent à l'aube pour ne pas payer.

Finalement le lendemain le temps est correct. Nous rentrons avec nos 4 amis argentins jusqu'à Iruya sans difficulté, accompagnés par notre aubergiste pour traverser à cheval les passages à guets.

D'Iruya, nous prenons le car pour prendre le chemin du retour.

 

 

 

Le trajet du retour est une vraie aventure, peuplée d'embourbages au milieu de torrents, de sauvetages de voiture ou de camions coincés et de tôle froissée. 

Le bus nous dépose sous un fort orage au milieu de nulle part, à un arrêt d'où nous devrions pouvoir reprendre un bus pour la frontière Argentine-Bolivie. Le trajet chaotique pour arriver là nous a fait louper la correspondance. Après une heure à attendre désespéreraient un bus, nous faisons de l'autostop et repartons dans l'autre sens pour aller rejoindre le ville la plus proche, Humahuaca.

A Humahuaca, nous tombons par chance sur nos amis argentins, et passons la soirée avec eux.

Anecdote :

Le parisien, il vaut mieux l'avoir en journal !
 
Pour ceux qui nous ont à peu près suivis, cette histoire prend lieu de retour d'Iruya, quand nous nous retrouvons seuls, en plein orage, à l'approche de la nuit au milieu de nulle part et que le bus que nous attendions nous est passé sous notre nez.
Voilà donc un certain temps que nous essayons en vain de faire du stop, quand deux Argentins viennent nous demander
 si nous connaissions la route à suivre pour Iruya. Saisissant au vol l'occasion, nous affirmons que la route pour Iruya est impraticable avec leur voiture, que de plus la faire de nuit relève de la maladie mentale, mais que nous voudrions aller à Humahuaca, que c'est joli et qu'ils seraient fort aimables de nous y emmener.
C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés en voiture pour Humahuaca.
Pour que vous ne nous diabolisiez pas trop, tout ce que l'on avait dit était vrai.
 

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Infos pratiques :

Attention les villages proches d´Iruya : San Isidro, San Juan... sont facilement accessible à pied pendant la saison sêche (Hiver Local). C´est plus dur en été.
A San Isidro l'Auberge Teresa au fond du village est vraiment bien, les propriétaires sont extrêment sympatiques et la nourriture est bonne. 
Il est possible d'aller de Iruya à La Quiaca pour passer ensuite en Bolivie sans repasser à Humahuaca, ce qui fait gagner 2 heures si vous ne loupez pas la correspondance (en gros - trajet à tenter uniquement s'il fait beau et que la route est en bon état).

 

Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

 

Tilcara & 2500 m- Quebrada de Humahuaca - 3 jours & 4 nuits- du 13 mars au 16 mars

Tilcara est une petite ville touristique d'où l'on visite la quebrada de Humahuaca. La basse saison aidant, c'est une ville agréable.

Le 1er jour, nous étions partis pour faire la ballade touristique de la Garganta del Diablo. A l'arrivée, celle-ci ne nous inspirant que moyennement, nous décidons de poursuivre notre ballade sur les flans d'une montagne multicolores.

 

 

 

 

 

 

Nous marchons sur un sentier menant à des villages reculés et arrivons un peu essoufflés à 4000 m.

 

 
Col à 4000m

 

 Il est temps de faire demi tour. Nous devons retrouver Nora et Ana à Tilcara. Le repas du soir sera l'occasion de nous dire adieu après près d'une excellente semaine à nous retrouver régulièrement.

Le lendemain, nous partons en taxi (nettement moins cher que la location de vélo) visiter la Paleta del Pintor, une montagne à l'incroyable composition de couleurs.

 

 
La paleta del Pintor

 

 
Système d´irrigation

 

En fin de journée, nous décidons de visiter la Pucara, ruine précolombienne. Mais nous arrivons à la fermeture du site à 18h. Nous montons sur une colline environnante pour observer la Pucara d'en haut. Sur le chemin du retour, un peu par hasard, nous nous retrouvons dans le site de la Pucara. Nous profitons de l'occasion pour le visiter, seuls, à l'exception de la présence d'un "sympathique" chien de garde!

 

 

 

 

 

 Le 3ème jour journée de repos "imposée" pour soigner l'estomac de Théo qui n'a pas supporté le queso de cabra (fromage de chèvre local). Nous passons de nombreuses heures à nous prélasser dans les hamacs de notre auberge, en compagnie d'un colibri. Oiseau mesurant moins de 5cm.

 
Colibri. Oiseau mesurant moins de 5ccm.

 

 

 

 

Colibri. Oiseau mesurant moins de 5cm.

 

Nous partons finalement le 4ème jour pour le village d'Iruya.

 Anecdotes

Une belle tentative
 
Nous étions à table dans un resto de Tilcara, quand entre un couple de français quincagénaire. L'homme s'adresse à la serveuse et lui demande "Bonjurnio, se puede manjare". On ne sait pas si c'est de l'esperanto ou du Franitalianospagnol, mais la serveuse a répondu "si" , et sa femme sembla impressionnée par les dons linguistiques de son mari.
. 

Cultivé

Nous étions en train de couper à travers champs du côté de Tilcara, quand un peu perdu nous demandons notre chemin. Un homme d'une cinquantaine d'année nous répond très gentiment, puis visiblement intrigué nous demande d'où nous sommes. Notre réponse le suprend car le voiçi qui s'appuie contre un mur puis s'étouffe... "La France, mais c'est un autre pays !!".

Office du tourisme

 Alors que nous louons des vélos pour visiter la Quebrada, notre interlocutrice, afin de nous éviter les désagréments de pédaler sous un soleil de plomb nous recommande de prendre le bus de 5h00. Ce qu'elle omet de nous dire est que le trajet dure moins d'une heure. Ainsi que nous nous verrons déposés par une nuit complètement noire, seuls au milieu de nulle part... Non pardon pas nulle part, ce lieux porte le doux nom de "gorge du diable", lieu indéniablement à visiter de nuit!

 

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Info Pratique :

Nous vous conseillons l´hotel la "Casa Los Molles" un peu excentré mais calme, peu cher et très agréable. Il dispose de hamacs, d´une cuisine et d'un copieux petit dej avec du VRAI pain. 
L'agence touristique vous proposera un guide pour vos ballades, ce n'est pas toujours indispensable, surtout pour la Garguanta del Diablo.

 

 

 

Les Vallees Calchaquies. Quebrada de Cafayate - Angastaco - Molinos - Cachi - Salta

 

Les Vallees Calchaquies - du 5 au 12 mars : Cafayate - Quebrada de Cafayate - Angastaco - Molinos - Cachi - Salta

Cette région du Nord de l'Argentine a été façonnée en même temps que les Andes. Des couches géologiques aussi vielles que le monde ont été projetées en l'air. Puis sont tombées, se sont couchées, ont été torturées, tordues, mélangées. Ces couches géologiques ont des couleurs variées : du jaune, du rouge, du gris, du vert clair ou foncé, du marron... Mélangez le tout et obtenez des nuances de couleurs infinies sur des formations rocheuses aux formes surprenantes.

 

 

 

Il y a deux routes qui permettent de rejoindre Salta depuis Cafayate la Ruta 68 et la fameuse Ruta 40. Chacune traversant des paysages aussi surprenants que différents.

Le premier jour nous entreprenons de visiter la Quebrada de Cafayate (Ruta 68 - de bitûme) à Vélo. Pour ça nous prenons un autocar à l'aller et faisons le retour à Vélo (60 km de pseudo descente). Bref tout était parti pour se passer au mieux, sinon que (cf. anecdote de l'office du tourisme), nous nous sommes retrouvés à la descente du car, à la Garganta del Diablo en pleine nuit noire (6h du mat). Nous entreprenons de faire un petit feu, le foyer préparé, une première tentative échoue, le papier s'éteint, à la seconde tentative le briquet rend l'âme! Nous attendons donc patiemment le lever de soleil qui là n'a vraiment rien d'exceptionnel.

De petit matin, nous partons donc tranquillement en direction de Cafayate, quasi seuls dans ce paysage surnaturel.

 

 

 

 

 

 

Après une petite sieste de fortune à l'ombre d'un arbre afin de s'épargner les pires heures de soleil de la journée, nous constatons que Virginie en Vélo a dû écraser un Cactus, celui ci s'est vengé en perçant le pneu. Une réparation éclair et c'est reparti.

 

 

 

Après 40 km et 4 litres d'eau, nous sommes à sec. S'il est facile d'acheter du pinard tout au long de la route, impossible de trouver de l'eau en bouteille. Et nous n'avons pas nos pastilles purificatrices d'eau. Bref, à l'arrivée à Cafayate, nous nous enfilons 2 litres de liquides en tout genre.

 

Le second jour nous partons pour Angastaco via la ruta 40, totalement de terre. Le trajet est éprouvant. L'autocar qui dans ses beaux jours était muni d'amortisseurs et de climatisation, n'en a aujourd'hui que les reliques. Les concepteurs de l'autobus, n'ayant jamais pensé que l'autocar survivrait à la perte de son système de climatisation, n'ont pas jugé bon de le munir de fenêtres qui s'ouvrent. Prenez une boite de tolle fermée, mettez la au soleil et vous obtenez un four. Nous étions donc dans la peau "d'empanadas à l'horno", ce qui nous à un peu gâché le spectacle.

 

 

 

A l'arrivée à Angastaco nous faisons un petit tour qui nous permet d'observer des tapis de piments en train de sêcher dégageant une forte odeur.

 

 

 

Le soir nous allons dans un resto "Le ricon de Florida" où le propriétaire nous joue à la guitare tout son répertoire (3 morceaux). La guitare change de main. Une Argentine, Nora, nous offre un spectacle de grande qualité en chantant différents airs de Tango. Nous passons une soirée magique à l'écouter et à discuter avec les autres clients, une allemande, 3 argentins et un espagnol.

Il n'y a pas de bus entre Angastaco et notre prochaine étape, Molinos. Nous avons prévu de faire de l'autostop. Durant la soirée Nora et son amie Ana nous propose de partager un "remise" ou taxi (100 pesos) pour rejoindre Molinos. Après quelques hésitations (il nous fallait renoncer à faire du "dedo"!), nous acceptons.

Nous partons le lendemain avec Nora et Ana en direction de Molinos, ville présentant un intérêt limité. Si Le courant ne passe pas encore bien entre nous, la vapeur s'inverse très vite. Nous déjeunons le midi avec Nora et Ana, sympatisons et voyagerons pendant quelques jours en leur compagnie pour notre plus grand plaisir. De Molinos, nous partons en bus en direction de Cachi.

A Cachi après nous avoir offert un maté, Nora et Ana nous expliquent comment l'utiliser.

 

 

 

Nous passons deux journées tranquilles dans cette ville agréable et reposante.

 

 

 

 

 

 

 

Le cinquième jour nous partons vers Salta, nous ne voyons rien de la route qui d'après les cartes postales vaut le détour, si ce n'est des torrents de boue qu'il faut traverser.

 

 

 

 

 

Nous passons deux jours à Salta, grande ville qui présente l'intérêt d'avoir internet "rapide".

 

 

 

Au fur et à mesure que l'on avance vers le Nord, les types physiques changent, les peaux y sont plus mates, alors que le Sud est très européen. Le Nord Ouest Andin est l'une des seules régions d'Argentine où vivent encore des indiens.

Voir plus de photos de la Ruta 40 et 68



28/10/2011
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